GMM, 50 ans pour l’Afrique

Le 4 mars 1971 Alpidio Balbo arrive pour la première fois à Bohicon, dans le Bénin actuel, après des vacances sur une plage du Togo pour se reprendre des conséquences d’un grave accident de route. Lors de ces quelques jours, il se retrouve face à la réalité dramatique africaine. C’est à partir de ce voyage que naît une œuvre de solidarité qui, de Merano, va rejoindre des centaines de personnes dans toute l’Italie.
L’évêque de Bolzano Bressanone, Mgr Ivo Muser, dans un message pour l’évènement, exprime sa “grande gratitude à Alpidio Balbo qui, pendant un demi-siècle, a dédié sa vie à la charité en Afrique. Il le remercie aussi pour son enthousiasme, son énergie et sa détermination qui, au cours de toutes ces années, ont contaminé tant de bienfaitrices et bienfaiteurs et leur a ouvert les yeux devant les souffrances du monde et leur a donné l’occasion de pratiquer une précieuse charité silencieuse”.
Comme Mgr Muser certains évêques du Bénin ont également commémoré l’anniversaire. En effet, dans son action en Afrique, l’organisation bénévole de Merano a toujours eu comme interlocutrice privilégiée, l’église catholique locale, un des piliers de l’œuvre de promotion du développement de la personne et de la société dans ce continent. Dans les messages envoyés par l’archevêque de Parakou, Mgr Pascal N’Koue, et par les évêques de N’Dali, Mgr Martin Adjou, de Abomey, Mgr Eugène Cyrille Houndekon, et de Natitingou, Mgr Antoine Sabi Bio on peut lire, entre autres, que “nous vivons un temps marqué par la souffrance due à un virus inattendu qui, aujourd’hui encore, continue à semer la terreur dans le monde et, malgré cela, le GMM est resté une lueur d’espoir pour beaucoup, surtout les plus fragiles et les plus faibles, dans un contexte mondial où la norme est de penser chacun pour soi”.

Sur la photo : Alpidio Balbo au Bénin