Forage 3: l’eau pour la santé et l’hygiène

Dans ces trois villages, avant les nouveaux forages, les sources d’eau disponibles étaient aussi très précaires : puits ou ruisseaux avec eau non potable ou puits situés à plusieurs kilomètres de distance.
Avant la réalisation du forage, Suzanne Abilome, catéchiste de la paroisse de Kpokissa, nous disait : “Les difficultés que nous rencontrons pour obtenir notre eau potable sont énormes. Ici nous utilisons l’eau des étangs pour la boire après l’avoir désinfectée avec un produit qu’on appelle Sindakin. Ou bien nous allons prélever l’eau potable d’une fontaine qu’il faut atteindre avant cinq heures du matin pour se mettre en file”.
Aujourd’hui, à Gueguezogon (env. 3.700 habitants dont 900 enfants), à Kpokissa (env. 3.600 habitants dont 1.400 enfants) et à Hounoume (2.100 habitants, dont env. 600 enfants), grâce aux nouvelles disponibilités d’eau de bonne qualité en quantité suffisante aux besoins de la population, les conditions de vie se sont considérablement améliorées, en particulier sous le profil de la santé et de l’hygiène.

Sur les photos, les forages de Gueguezogon, Kpokissa et Hounoume